Quand le soir tombe, à l’heure où la brume et les chaumes calcinés confondent leur fumée, et qu’au dehors tout se retire, les maisons se remplissent de bruits.

[...]

C'est peut-être à cause de ce vacarme que personne n'a rien entendu le soir où ils ont été tués. On dit qu'il y a eu des hurlements, des coups de feu, des supplications. Mais les murs du chalet ont tout absorbé. Un carnage à huit clos. Et personne pour les sauver. Dehors pourtant, pas la moindre respiration du vent. Rien qu'un interminable silence d'hiver.

​

​

Théâtre du Point du jour, Lyon 69005 - Octobre 2024

​​

Texte et adaptation : Samira Sedira
Mise en scène :

Collaboration artistique : Selena Hernandez

Jeu : Laure Barida, Louis Ferrand, Étienne Galharague, Gaëtan Kondzot, Marianne Pommier, Amélie Zekri 

Scénographie : Kinga Sagi

Construction décor : Ateliers du Théâtre du Préau, Centre Dramatique National de Normandie - Vire
Création sonore : Marc Chalosse
Création lumières : Rodolphe Martin
Création costumes : Loïs Heckendorn
Régie générale : Pierre Lemerle et Christophe Reboul
Régie lumières : Quentin Chambeaud
Collaboration vidéo : Siegfried Marque

Coach vocal : Myriam Djemour

​

Lorsque les Langlois arrivent à Carmac, ce village perdu dans une vallée montagneuse où tout le monde se connaît et se ressemble, ils font l’effet d’une apparition. Des gens comme eux, aussi riches, aussi heureux, on n’en fréquente pas. Dans l’enfermement d’une petite communauté villageoise vivant en huis clos, l’autre fascine autant qu'il dérange, surtout que Bakary Langlois est noir.

La pièce se concentre sur la relation amicale entre deux couples d'amis habitant le village et ce couple de nouveaux arrivants, qui va peu à peu s'envenimer et basculer dans l'horreur la plus totale. 

​

Reprendre l’histoire depuis le début jusqu’à la fin, en essayant de n’oublier aucun détail.

​

​Manipulé par les différents protagonistes de la pièce, l'espace se transforme et évolue, pour reconstituer les différents espaces du récit et remettre ces fragments d’histoire en scènes au plateau, comme les pièces d’un grand puzzle qui viendront peu à peu reconstituer l'espace du crime. 

​