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KiNGA SAGi

Scénographe - Accessoiriste

Je me souviens très bien,
ou Le temps d'un souvenir  
[ théâtre ]


• Scénographie •
 

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Ouagadougou, Burkina Faso - Octobre 2024

Lomé, Togo - Novembre 2024

Écriture : Laura Sheïlla Inangoma

Mise en scène : Hanifa Dobila

Assistanat à la mise en scène : Guy Kokolou

Jeu : Brigitte Sefako Agbokou, Guy Koff Hounou , Félicité Notson Kodjo-atsou, Sandra Kibora/ Pierrette Takara

Création lumière : Petit Daniel Duevi-tsibiaku

Scenographie : Kinga Sagi

Il y a d'abord l'ombre,

Qui n'est pas une mauvaise chose,

La sorte à t'offrir des feuilles et des fleurs,

Si tu veux bien te soustraire à son abri.

Peut-être il y a ensuite des rires,

des souvenirs... Peut-être !

Pas crispés, seulement ceux de nature à titiller,

Candides aux esprits, si tu veux bien ressentir. Revenir.

 

 

 

 

Deux maisons voisines. D'un côté, la maison de Marie Bibimé, députée, de l'autre, le couvent de Nadjouma, ancienne prêtresse du gouvernement, et entre les deux, une cour où de grands arbres abritent une vingtaine de tombes.

Nadjouma vit dans l'attente du retour de son unique fils, disparu après avoir basculé dans la folie. Elle est seule et perd peu à peu la mémoire. Cela va servir de prétexte à Marie qui, assistée par sa fille Polie, et Joseph, faux agent de la municipalité, va chercher à soutirer les connaissances politiques et spirituelles de Nadjouma, pour en faire usage lors des prochaines élections. Dans un même temps, elle souhaiterait récupérer le titre de propriété pour la parcelle abritant le cimetière familial de sa vielle voisine et ainsi détruire ces tombes qui la mettent si mal-à-l'aise.

Mais tout ne va pas se passer comme prévu et la jeune Polie, au contact de Nadjouma, va se retrouver embarquée dans une traversée initiatique à la quête de son soi intérieur et de sa place au sein du monde. Entre rites sacrés et manipulations politiques, Je me souviens très bien ou Le temps d'un souvenir est une œuvre poétique et engagée qui tente de réconcilier les voix du passé et les exigences du présent.
 

Les textes mis en scène lors du festival La fabrique de fictions ont tous été écrits dans le cadre de résidences à Lomé, où les auteurs sont invités à se balader dans le quartier d'Avedji, afin de trouver le lieu qui sera le point de départ pour leur écriture. Les textes sont donc écrits pour un lieu spécifique. Dans ce cas précis, c'est un ensemble de tombes bordant un couvent, qui ont retenu l'attention de l'autrice. Un cimetière ouvert sur l'espace public, où des enfants jouent, courant entre les tombes sur lesquels des jeunes sont adossés pour fumeur un joint... Un lieu très loin d'être anodin auquel il a fallu s'adapter afin de prendre en compte l'espace existant tout en respectant le caractère sacré du lieu. 

Le spectacle a également joué dans le cadre des Récréatrâles, festival de théâtre a Ouagadougou, Burkina Faso.

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© 2025 - Kinga SAGI - Scénographe / Accessoiriste

© 2025 - Kinga SAGI - Scénographe / Accessoiriste

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