" Je suis le vent se joue dans un bateau imaginaire et à peine suggéré. Les actions sont également imaginaires et ne doivent pas être exécutées, mais suggérées. "

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Au milieu d'une étendue noire et luisante, une forme difficilement identifiable, exiguë et penchée sur laquelle se trouve deux personnes, l'Un et l'Autre.

Le lien qui les unit est incertain comme le reste. 

En déséquilibre à bord de leur embarcation, ils philosophent et échangent leurs points de vue sur la vie, la mort, le monde qui les entoure, dans un dialogue à demi-mots, sourd et truffé de silences. Même les objets sont silencieux. On n'entend que la mer, cette étendue noire et luisante, dont les échos, quand elle s'agite, résonnent comme le tonnerre.